06 Décembre 2006
La France du FLN est en marche : l'UMP nous ressort du "chapeau" le 19 mars 1962 !!!
La visite récente, en Algérie, de Nicolas SARKOZY, Ministre d’Etat, de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire, Président de l’Union pour un Mouvement Populaire et, à présent, « candidat déclaré aux présidentielles de 2007 » (passons sur les actuelles agitations de façade autour de son investiture annoncée et sans le moindre suspense par son parti politique), semble, conformément à mes « analyses prémonitoires », s’inscrire dans le cadre d’une « opération d’envergure de séduction et d’allégeance à l’égard du FLN et de ses binationaux franco-algériens » (clientélisme électoraliste oblige !).
Bien entendu, je ne reviendrai pas, sur ce « déplacement de Kärchérisator controversé avec très grande modération » (et, encore en pesant mes mots), par les politiciens de tout bord, la presse et les médias, que je vous avais exposé, de manière exhaustive et objective, en trois articles (à lire et/ou à relire par les liens suivants : http://www.coalition-harkis.com/content/view/99/2/, http://www.coalition-harkis.com/content/view/101/2/ et http://www.coalition-harkis.com/content/view/102/2/).
Désormais, c’est à un député UMP, en l’occurrence, Jacques BRIAT (élu de la deuxième circonscription du Tarn-et-Garonne), qu’a été confié le soin de « draguer », la « dictature flniste », via la « resucée abjecte », de la loi socialiste du 18 octobre 1999, donnant l’appellation rétroactive, révisionniste et négationniste, de « guerre d’Algérie » à la « pacification algérienne ». Son but final étant de parachever, le “rêve gauchiste” (avorté in extremis par Lionel JOSPIN), de commémorer, officiellement, le 19 mars 1962.
Lu dans le Var Matin du 05/12/2006
Le député UMP Jacques BRIAT a déposé une proposition de loi visant à reconnaître les dates du décembre et du 19 mars pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie. Dans sa proposition cosignée par vingt-deux députés UMP, Jacques BRIAT entend « prendre en compte les fractures, les divergences et les polémiques qui continuent à agiter le monde des anciens combattants d’Algérie » sans toutefois « remettre en cause » le décret de septembre 2003 qui fixe au 5 décembre la date-anniversaire.
En l’espèce, j’ai adressé, aussitôt, un courrier de doléances, au député BRIAT, stipulant :
Monsieur le Député,
En ma qualité de coordinateur et porte-parole de la Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis, je tenais à vous exprimer ma plus vive indignation quant à votre proposition de loi tenant à commémorer le 19 mars 1962.
Votre initiative vient salir, de manière scandaleuse et consternante, la mémoire, des 150000 Harkis génocidés (à l'instar de plusieurs milliers de Pieds-Noirs), par le FLN et ses "marsiens", après cette date, eu égard à la violation du cessez-le-feu et, plus généralement, des Accords d'Evian. A toutes fins utiles, je vous remémore que l'Etat français de l'époque s'est rendu "complice", de ce "génocide annoncé", en abandonnant, à l'ennemi, ses propres soldats et ressortissants (faits de trahison étatique sans précédents en France durant tout le 20ème siècle).
J'ose penser que votre "proposition législative" est à l'origine, d'une méconnaissance évidente de la réalité historique et, par conséquent, je vous invite à consulter notre site officiel : http://www.coalition-harkis.com/, afin de mieux vous renseigner sur la question.
Dans l'attente de vous lire,
Très cordialement
Khader MOULFI
Et, je viens de recevoir, à l’instant, la réponse très rapide, de M. Jacques BRIAT, m’indiquant que :
Monsieur le coordinateur,
Merci pour votre message.
Je n'ignore rien de la situation. Il est hors de question pour moi d'honorer les morts d'Algérie le 19 mars.
Ma proposition de loi vise à sortir du conflit inacceptable sur les dates relatives à la fin de la guerre d'Algérie par le haut, en commémorant un fait objectivement historique en complément du 5 décembre.
Vous n'ignorez pas que le parti socialiste a promis à la FNACA de remplacer le 5 décembre par le 19 mars. Si cela arrivait, les défenseurs du 5 décembre, dont je suis, auraient tout perdu. Sauf à changer de date à chaque alternance politique.
Nous devons trouver une solution pérenne sans trahir nos convictions mais aussi en respectant celles d'une autre partie du monde combattant qui sont une réalité.
Très cordialement.
Jacques BRIAT, Député de Tarn-et-Garonne.
Et, voici, ma réponse en ce sens, (Tout comme dans le Dracula du génial Bram STOCKER, le récit de cette intrigue est relaté par un échange de correspondances entre les protagonistes).
Monsieur le Député,
En premier lieu, je tenais à vous remercier pour votre réponse rapide.
En second lieu, il devient, très difficile et insupportable, de subir, depuis quelques années, la "réécriture officielle et législative", des "évènements d'Algérie". Comme vous le savez, fort bien, la France une et indivisible est entrée, dans une phase de "pacification", entre 1954 et 1962, sur son propre territoire national, afin de combattre les "terroristes du FLN" qui commettaient les pires "exactions" contre les populations civiles de toutes les ethnies et religions.
Puis, en 1961, l'Etat français a décidé de négocier, avec ces "terroristes", ce qui a engendré les Accords d'Evian (signés le 18 mars 1962) et, stipulant, notamment, l'arrêt total des hostilités et l'absence de toutes représailles collectives et/ou individuelles. Or, dès la violation, au premier jour du cessez-le-feu promulgué le 19 mars 1962 à 12 heures, a commencé le terrible génocide de 150000 Harkis (abandonnés désarmés à l'ennemi par la mère-patrie) et de plusieurs milliers de Pieds-Noirs et autres civils d'origine européenne.
Or, c'est ce 19 mars 1962 que votre proposition de loi s'apprête à officialiser pour commémorer une "guerre" (qui n'en était pas une) et sa "fin" (qui ne l'était pas non plus) !!!
En dernier lieu, la loi socialiste du 18 octobre 1999 en déclarant "guerre à part entière", la "pacification algérienne", a remis en cause, définitivement, les Accords d'Evian (bafoués par le FLN sans honneur et sans respect de sa parole donnée), car ce "protocole unilatéral" n'est pas un véritable "traité d'armistice". Pour être complet, s'il s'agit, par conséquent, d'une vraie guerre, les lois d'amnistie ne sont plus valables puisque ce serait, dorénavant, les "conventions internationales" (dont celles de Genève) qui primeraient sur le droit français, en nous donnant la possibilité de poursuites pénales internationales pour le chef de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide (et complicité de) à l'encontre des Etats algériens et français.
Il serait temps de remettre l'histoire, dans sa réalité chronologique et factuelle et, de cesser, une fois pour toutes, de la réécrire par convenances électoralistes et autres. Par ces motifs, il serait plus judicieux de déposer, une proposition de loi tenant à abroger celle du 18 octobre 1999, en lieu et place de favoriser la propagande du FLN et de ses porteurs de valises.
Nous resterons, évidemment, très vigilants, sur l'évolution de votre proposition de loi, que nous condamnons sans réserves, dès à présent, à l'instar de la plupart des Pieds-Noirs et autres Anciens Combattants d'Honneur et, je déplore la position douteuse de la FNACA.
Très cordialement
Khader MOULFI
Affaire à suivre dans les commentaires ci-dessous…
Khader MOULFI
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P.S. Je vous recomande de lire et/ou de relire, mes anciens articles afférents à la falsification de l'histoire, par les liens suivants : http://www.coalition-harkis.com/content/view/43/2/ et http://www.coalition-harkis.com/content/view/44/2/.