02 Janvier 2008
Conformément à nos "prédictions" se concrétisant, systématiquement, in fine, la Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis avait annoncé, dès 2006, à très juste titre, que : "2007 serait l'année de tous les dangers pour les Harkis et leurs Familles" (ainsi que pour tous les Français Rapatriés d'Algérie) et, nous étions, en réalité, très loin de cette véritable "félonie étatique de trop", en date du 5 décembre 2007, à l'Elysée, de la part de Nicolas SARKOZY.
Certes, de nombreux "optimistes par nécessité et partisans par clientélisme" nous rétorquent, d'ores et déjà, que : "Le discours de M. SARKOZY, c'est mieux que rien et qu'auparavant !" (?). Et, à ceux-là, je répondrais que nous attendions, à très juste titre, la matérialisation tangible et immédiate, de toutes les promesses électorales prises, à notre égard, le 31 mars 2007, par notre actuel Président de la République et, aucunement, un "ersatz conjoncturel au rabais", eu égard aux exigences du FLN.
Qu'on se le dise, une fois pour toutes, le combat pour la justice et la réparation, des Harkis et leurs Familles, doit se faire, impérativement, au-delà des sempiternels clivages gauche/droite, où les "aficionados RONA" s'opposent, violemment, en fonction de leurs "couleurs politiciennes" respectives, aux dépens exclusifs de l'intérêt général de notre cause, via une "instrumentalisation récurrente", du "drame harki", des partis politiques de tout bord (divisant pour mieux régner en promettant des "os à ronger" !) et de leurs "benouiouis de service".
Bien entendu, cela n'entrave pas le droit, des Harkis et leurs Familles, à se positionner, politiquement et/ou à devenir des candidats potentiels ou effectifs mais, exclusivement, en tant que Citoyens Français à part entière, comme le reste de la Nation au demeurant mais, sans prétendre apporter, en "dot", à sa formation politique de prédilection, toute une communauté hétérogène qui n'en est pas une d'ailleurs de communauté !!!
Enfin, je prie, toutes et tous les internautes qui m'écrivent, en aparté, de bien vouloir excuser, mes réponses tardives mais, faute de temps, il m'est, souvent, impossible de pouvoir faire face à l'afflux de courriers que je reçois mais, je m'évertue à faire au mieux pour vous écrire en retour dans les meilleurs délais.