21 Juillet 2011
Présidentielles 2012 : Faîtes vos jeux, rien ne va plus mais vraiment plus puisque le Peuple perdra à tous les coups (et c'est peu dire) !!!
Par Khader MOULFI
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Voici à peu de chose près, le casting principal du "politicard show" afférent aux Présidentielles 2012, en attendant de savoir qui sera le vainqueur, du duel Martine AUBRY Versus François HOLLANDE, lors des primaires socialistes du mois d'octobre 2011 !!!
Les points communs, avec le jeu de la roulette et les élections présidentielles, sont, essentiellement, la montée fulgurante d'adrénaline, du moins pour le joueur obsessionnel compulsif ou le novice, lorsque le croupier lance la boule. L'espoir gigantesque placé, entre les mains du hasard et/ou d'une très hypothétique martingale, pour que le bon numéro sorte. La bille qui tourne en rond, de façon vertigineuse, à l'instar des pauvres électrices et électeurs infortunés (pléonasme de rigueur !) que nous sommes... Et, in fine, la terrible douche froide, au moment de l'annonce du résultat, car une célébrissime expression populaire ne dit-elle pas, mes très Chers Internautes adorés (es), que : "Le casino gagne à tous les coups" ???
Et, notre "drame" électoral chronique réside, notamment, dans la médiocrité de l'offre politique contraignant, telle une sempiternelle malédiction antirépublicaine, à devoir choisir, systématiquement, entre la "peste" et le "choléra" ou, à défaut, de s'abstenir de voter, ce qui fait le jeu du système pervers de la vraie/fausse démocratie française.
En l'espèce, je suis un farouche partisan, conformément au très noble combat citoyen de notre ami de Saint-Brieuc, Gérard GAUTIER (lire mon article), de faire reconnaître, dès à présent, le vote blanc ou nul comme "suffrage exprimé", afin de pouvoir remettre, en extrême urgence, la "vox populi" souveraine au cœur de notre vie démocratique placebo puisque captée, depuis des décennies, par une sordide aristocratie ripoublicaine sans foi ni loi (népotisme, clientélisme, ...).
Certes, la souveraineté est volée, au Peuple français, d'une part, en raison de la mondialisation incontrôlée, d'une immigration de peuplement anarchique et massive (permettant à leurs pays d'origine de s'ingérer dans nos décisions engendrant une colonisation de facto), de l'Union Européenne (équivalant à une volonté imposée, arbitrairement, de se "marier en polygames sous le régime de la communauté universelle" mais de vivre en célibataires, sans se soucier de la disparité des fortunes intrinsèques et de la fidélité au "harem" des uns et des autres, si j'osais cette métaphore).. Mais, d'autre part, parce que la capacité de s'engager, sérieusement, en politique est réservée, exclusivement, au "sérail" et à lui-seul.
Et, il suffit de regarder, notre PPF (paysage politicard français), pour s'en convaincre. Le casting des candidats, sauf nouveaux rebondissements, pour les Présidentielles 2012, est révélateur, en tout point, de cette oligarchie insidieuse mais bien réelle.
Tout d'abord, il y a les "rabatteurs de voix du premier tour", respectivement, Eva JOLY (La nouvelle arme de destruction massive voire de désintégration de la République Française et ses symboles immuables même ceux antérieurs à 1789) et Jean-Luc MELENCHON (le LENINE revival) pour la gauche... Et, éventuellement, pour la droite, le Sieur Hervé MORIN, s'il avait le courage d'y aller car, son parti de notables, le Nouveau Centre, pourrait l'en dissuader, pour éviter de se trouver, face à des UMPistes, au cours des législatives 2012, dans la perspective de tenter de conserver les très rares circonscriptions entre leurs mains... Quant à Jean-Louis BORLOO, je ne pense pas qu'il se présentera, pour des raisons objectives, car son but était, en réalité, d'être le trublion centriste voulant ratisser large pour être, ensuite, en position de force pour négocier, avec Nicolas SARKOZY, sa nomination à la conduite des législatives et, en cas de victoire, son fauteuil de Premier Ministre tant convoité.
Les deux inconnues restant, à l'évidence, Marine LEPEN et François BAYROU (le leader de la très étrange et mystérieuse "gauchoite" ni droite ni gauche ni aucune chance d'être au second tour au final !). Par ailleurs et si d'aventure la présidente du Front National parvenait à se qualifier, pour le second tour, elle serait "diabolisée" et contrée, de manière prévisible, par le sempiternel "front républicain" qui attribuera, à son concurrent en lice de droite ou de gauche, un score digne d'une république bananière tel que celui décroché, en 2002, par Jacques CHIRAC ayant amplifié, indubitablement, la ruine du pays en l'anesthésiant afin de parachever les travaux de démolition entamés, en 1981, par François MITTERRAND.
Et, sauf coup de théâtre, viendra le temps du combat ultime, entre les deux "messies", très certainement, Nicolas SARKOZY et Martine AUBRY ou François HOLLANDE (en fonction de l'issue de la primaire socialiste mais, aussi, de l'enquête dans l'affaire Tristane BANON pour laquelle l'ex-Premier Secrétaire du PS a été entendu pour savoir s'il connaissait ou non, à l'époque, ces nouvelles turpitudes vraies ou supposées de DSK, le "serial sexual predator" qui tire à vue sur tout ce qui bouge ! En soulignant que, sauf erreur de ma part, l'article 40 du Code de Procédure Pénale l'obligeait, ès qualité d'élu, à interpeller, le procureur de la République, sur ces évènements même présumés, que la victime alléguée porte plainte ou pas !!!).
Cependant, que l'on soit de gauche ou de droite ou apolitique, faudra-t-il se réjouir, le jour J, si son "champion" l'emportait ??? Que nenni mes Amis (es) car, en premier lieu, les candidats briguant, le "billet pour l'Elysée", sont tous des professionnels de la politique de trop longue durée, hormis Eva JOLY et Marine LEPEN (et encore !), qui s'accaparent le débat public, depuis des dizaines d'années, via des cumuls de mandats et/ou de maroquins ministériels. Comment, celles et ceux ayant participé, à cette déconfiture nationale, pourront-ils réparer, a posteriori, les dégâts dont ils sont les protagonistes car il est ardu de : "Faire d'un âne, un cheval de course" ???
En second lieu, les équipes de soutien se constituant, autour des deux camps, sont, également, des "incrustés", ad vitam aeternam, dont je voyais déjà les têtes, pour la plupart, même avant d'avoir l'âge de voter. N'étant pas de première jeunesse, dorénavant, vous imaginez le nombre d'heures de vol à leur actif et, surtout, à nos entiers dépens, nous, la pauvre France "d'en bas" comme dirait l'autre ???
Dans ce contexte, qui sera le candidat de la véritable "rupture" qui prendra l'engagement ferme et définitif, dans son programme de campagne, de ne pas investir les députés issus de sa formation (ou de ses alliés) qui ont fait, d'ores et déjà, deux législatures ? D'organiser, dès la première année de sa présidence, en faisant abstraction de son idéologie, des référendums sur tous les sujets capitaux et régaliens (immigration de peuplement, cumul des mandats en durée et en nombre, droit du sol et binationalité, responsabilité personnelle des magistrats, ...) ???
La future ou le futur Président (e) de la République devra être, impérativement, celle ou celui de la réconciliation nationale et, aucunement, celui de son clan et de son électorat. Le nouveau Chef de l'Etat devra, dès son entrée en fonction, au-delà des sempiternels tabous et du politiquement correct dans l'air du temps, depuis plus de 30 années, ouvrir tous les débats concernant les préoccupations légitimes de tous les Français (es). L'ère de l'infâme gouvernance catégorielle donc, par définition, inconstitutionnelle, doit cesser, absolument, sous peine de désintégration républicaine, à très court terme, au profit des Communautés-Désunies de France.
En dernier lieu, il ne faudrait pas sombrer, trop facilement, dans l'antisarkozysme primaire, car il convient de se rappeler que la désintégration républicaine et la paupérisation galopante, d'une partie croissante de la Nation, sont aux torts partagés, au cours de ces 50 dernières années, tant de la gauche que de la droite.
En effet, nous ne sommes plus administrés, depuis belle lurette, par un Etat jacobiniste, dans lequel tout est centralisé à partir de la capitale. La décentralisation anarchique à la française a octroyé des compétences très importantes, aux collectivités (communes, conseils généraux, conseils régionaux, communautés urbaines, communautés de communes, ...), qui ont la responsabilité directe de la gestion de notre vie au quotidien (emploi, formation professionnelle, logement, collèges, lycées, ...)... Or, une très large majorité des collectivités est dirigée, par la gauche, ce qui doit être intégré, durant la campagne électorale, dans le bilan socialiste et/ou de ses partis-satellites dont le Nord Pas-de-Calais sous l'égide quasi-exclusive, rappelons-le, de Dame AUBRY-BROCHEN et ses amis (es).
Résidant à Roubaix, je peux affirmer, haut et fort, que mon département n'est pas un exemple en matière de démocratie et autre dynamique sociale, économique, culturelle, ... Puisque tout y est verrouillé, de notoriété publique, au profit de "réseaux" monopolistiques, par le biais du népotisme, du clientélisme et du black-listage automatique des esprits rebelles et j'en sais quelque chose.
Les multiples persécutions, à l'encontre des "insoumis", sont si flagrantes et automatiques que nous serions éligibles à solliciter, de plein droit, l'asile politique, en se basant sur la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948.
La conjoncture évoquée est aggravée, essentiellement, parce que les préfets n'assurent pas leur obligation de contrôle de légalité et de l'application des droits fondamentaux, de chaque citoyen, par les collectivités... Tout en laissant faire, leurs propres fonctionnaires utilisant, abusivement, leurs fonctions, pour faire de la vile politique politicienne et du règlement de comptes personnels mesquin et inique.
Fallait-il faire tomber, à compter de 1789, la tête du roi (Rappelons que Louis XVI a perdu la sienne le 21 janvier 1793, guillotiné sur l'ex-Place de la Révolution à Paris) et celles de la noblesse, pour en arriver là ??? Le népotisme et le clientélisme étant, manifestement, une forme de privilèges supposés abolis mais, apparemment, toujours en vigueur, à ce jour, par l'entremise de la monarchie ripoublicaine et ses baronnies locales de France et de Navarre.
Affaire à suivre...
Khader MOULFI
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