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15 Mai 2006
Les Journées de Clermont-Ferrand organisées, les 12 et 13 mai derniers, par AJIR France pour les Harkis.
Au programme : débats relativement éclectiques et intéressants sous fond de convivialité
"Debout à gauche, Achour BAALI, assis au centre le Général François MEYER et debout à droite Khader MOULFI"
(photo Jean-Noël DELORME)
Tout d’abord, il convient de reconnaître que Mohand HAMOUMOU a réussi, avec un certain brio, son « come-back » à la présidence d’AJIR France, en se référant à la très bonne organisation, de ce séminaire sur les harkis, auquel j’ai pu participer en compagnie de plusieurs personnes de notre coalition.
Très à l’aise et performant, dans son rôle de « maître de cérémonie » assez impartial, Mohand nous a fait, très vite, oublier, la défection, du second animateur annoncé, en l’occurrence, Georges-Marc BENAMOU, en lui rappelant que : « les absents ont toujours tort ».
Non, vous ne rêvez pas ! Je suis, bel et bien, en train de vous narrer, ma très agréable surprise, sur cette initiative clermontoise, puisque si, effectivement, notre collectif est intraitable, avec les racistes anti-harkis, les révisionnistes et négationnistes flnistes et/ou gauchistes adeptes des anachronismes et nostalgiques du « bon vieux temps du goulag et des dictatures marxistes », les « benouiouis de service », … En revanche, nous savons, également, apprécier et mettre à l’honneur, le cas échéant, le dur labeur et le mérite d’autrui.
Bien entendu, j’ai été, très souvent, en désaccord, avec les analyses et les positions, de plusieurs intervenants invités (historiens, politiques, …) et, je reviendrai, prochainement et en détail, sur ce sujet mais, cela n’engage pas, évidemment, les organisateurs et leur travail mais, uniquement, les protagonistes décriés ayant osé proférer, parfois, des « assertions aléatoires voire douteuses » sur leur "version" de l'histoire.
Ensuite, j’ai été très sensible, à l’accueil chaleureux et à la gentillesse, de toute l’équipe d’AJIR France et de ses bénévoles (RONA ou pas), démontrant, au plus fort, que les Harkis et leurs familles ne sont pas des « communautaristes en devenir » mais des membres de la Nation à part entière et, surtout, que des « français dits de souche » sont, d’ores et déjà, impliqués dans notre lutte pour la justice et les réparations en notre faveur.
Ces journées se sont terminées, samedi soir, par un délicieux couscous, dégusté, dans une ambiance familiale et très sympathique, ce qui n’a pas été pour me déplaire car le militantisme ne fait pas abstraction à la convivialité et à la détente (et AJIR France l’a, apparemment, très bien compris).
Rassurez-vous, pour mon prochain article, je me déchaînerai, une fois de plus, sur le « gnome despotique » Ziziz BOUTEFLIKA, sinon les internautes penseront que je suis en train de me « ramollir » et de devenir "politiquement correct" !!!
Enfin, j’ai été enchanté, par ma rencontre et ma longue discussion, avec le Général François MEYER, dont le livre : « Pour l’honneur… avec les harkis » (écrit en collaboration avec Benoît de SAGAZAN aux éditions CLD), viendra inaugurer, ces jours-ci, notre rubrique bibliographique.
Et, en finalité, je décernerai, un « carton rouge », à Hamlaoui MEKACHERA (Mekach oualou comme dirait mon ami Massi de harkis.info), Ministre délégué aux Anciens Combattants, qui persiste à se décommander, une fois encore, à la dernière minute, quand il s’agit de venir soutenir et glorifier les harkis et leurs familles (aurait-il peur de nous et/ou nous mépriserait-il, ce cher Hamlaoui ?).
Khader MOULFI
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