20 Mai 2006
Affaire FRECHE : quand le PS trahit son idéologie pour 4500 voix !!!
Chronique d’une mascarade disciplinaire annoncée !!!
On raconte, selon les évangiles, que Judas Iscariote aurait trahi, Jésus de Nazareth, pour quelques pièces d’argent (30 deniers), en le vendant aux prêtres juifs… Désormais, c’est au Parti Socialiste de trahir, son idéologie fondamentale, en « sauvant le soldat félon Georges FRECHE » mais, surtout, les 4500 voix, de sa très puissante fédération, de l’Hérault, en organisant une « vraie/fausse commission disciplinaire » pour le « principe » !!!
En l’espèce, il vous en cuira, davantage, désormais, de fumer dans un lieu public, que d’insulter et/ou de diffamer, les harkis, en les qualifiant de « sous-hommes » (terme emprunté à Hitler et aux nazis), de « porc », … Puisque la Commission des Conflits du PS a estimé, à l’issue de sa session, du 19 mai 2006, que les « injures racistes », du « Bwana Georges », ne valaient pas « plus » que 2 ans de suspension, à compter du 28 février dernier, de ses délégations internes.
En paraphrasant un mauvais film, de Claude LELOUCH (pléonasme par défaut), je me dirais : « tout çà pour çà » ! Car en dépit, des nombreux appels à l’exclusion définitive, du parti, de la part de nombreuses personnalités et/ou autres militants socialistes, le « seigneur de Septimanie » s’en sort très bien !!!
En effet et en se référant, à la date d’effet, de cette « douce punition », Georges FRECHE, pourra conserver, d’une part, tous ses mandats électifs en cours et, d’autre part, en briguer, de nouveaux, sous l’étiquette PS, lors des prochaines échéances de 2008 car ce dernier n’était pas candidat aux législatives de 2007. En conséquence, ce « châtiment placebo » sera stérile et sans la moindre contrainte en vue de faire « expier », notre odieux « trublion septimanien », dans la perspective de sa « rédemption » !!!
François HOLLANDE et consorts, en général, « donneurs de leçons de morale universelle » et, s’acharnant, avec hargne et arrogance, sur les « dérives d’autrui », se trouvent, à présent, dans une « posture hypocrite et tragicomique », en tentant, sans la moindre crédibilité, de nous convaincre de leur « sévérité de façade », envers FRECHE qui détient, de notoriété publique, son « arme fatale », en l’occurrence : ses 4500 voix, indispensables à l’investiture, de la Damoiselle ROYAL, puisque : " Ségo n’est pas encore au bout du rouleau avec tous ces machos socialos et son alter-ego cherche le bon magot " !!!
A une époque où la France est en pleine crise de défiance, envers toute la classe politique, le PS nous offre un « triste visage », sur ces « petits-arrangements entre ennemis », en faisant fi du sens de l’honneur, du respect de la dignité humaine, des comportements répréhensibles de ses membres, …
Bref, CARTON ROUGE à François HOLLANDE et à tous les « éléphants » du PS car qui ne dit rien consent ! Alors, quid de la position officielle, de cette formation politique, sur le « racisme anti-harkis » ?
Enfin, je reste très circonspect, sur la « partie judiciaire », de ce dossier, en sachant que tout le monde évoque l’article 5 de la loi du 23 février 2005 (réprimant la diffamation et l’injure publiques envers les harkis) alors que son décret d’application n’est, toujours, pas entériné à ce jour. Que le Procureur de la République de Montpellier a opté, sciemment, pour une plainte devant le doyen des juges d’instruction de céans, pour le chef d’injure publique, ce qui ne permettra plus de soulever la diffamation publique (prescrite dorénavant) et/ou de faire d’éventuelles citations directes, devant une autre juridiction, d’autant plus que le magistrat-instructeur saisi a décidé de ne pas ouvrir d’information judiciaire complémentaire !!!
En concluant, que la quasi-majorité, des associations de RONA (hormis l'AFRAN de Roubaix depuis une semaine environ), n'est pas agréée, par l'Office Nationale des Anciens Combattants (ONAC), ès qualité d'associations patriotiques pouvant agir, en justice, au nom de ces derniers (incluant les harkis), ce qui implique la non-recevabilité légale, desdites parties civiles associatives, qui sera soulevée soit par le ministère public, soit le juge d'instruction, soit le mis en examen et/ou soit par le président du tribunal correctionnel de Montpellier.
Affaire très mal-barrée à suivre…
Khader MOULFI
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