02 Juin 2006
Reporters Sans Frontières pour la liberté de diffamer les harkis ?
Rien n'est moins sûr !!!
Pendant que la "patrie reconnaissante" prétend honorer, chaque 25 septembre, les harkis, les racistes anti-harkis continuent, quant à eux, à les insulter et à les diffamer en tout temps et en toute impunité.
Préalablement à la publication, du « chapitre N° 3 », consacré aux revendications légitimes, des harkis et leurs familles, je tenais à réagir, sans tarder, face aux « doléances très ambiguës », de Reporters Sans Frontières et son représentant, Robert MENARD, contenues dans son rapport de 2002.
Ledit rapport stipulait : [Le 12 décembre, Béchir Ben Yahmed et Marcel Peju, respectivement directeur et journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique-L’Intelligent, sont condamnés par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation envers l’armée française, à la suite d’un article intitulé "Hommage aux collabos ?", publié dans le numéro du 27 février 2001, critiquant la décision du président Jacques Chirac de créer une journée nationale d’hommage aux harkis, ces Algériens ayant combattu aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’indépendance en Algérie. Béchir Ben Yahmed et Marcel Peju sont condamnés au paiement d’une amende de 2 286 euros et au versement d’un franc symbolique de dommages et intérêts à l’Association de soutien à l’armée française, partie civile. Le jugement reproche à l’article d’être "peu documenté (...), de ne pas être le résultat d’une enquête sérieuse", et le qualifie de "caricature outrageante"].
En toute objectivité, cette condamnation trop indulgente, selon moi, émanant d’un procès non-médiatisé dont le Général François MEYER était l’une des parties civiles, via l’Association de Soutien à l’Armée Française (cf. son livre : Pour l’honneur.. avec les Harkis, aux éditions CLD, retraçant cette action correctionnelle), est plus que naturelle et salutaire.
Faut-il rappeler que l’un des deux condamnés est Marcel PEJU ? Qui fut, notamment, le secrétaire de Jean-Paul SARTRES (fervent soutien embrigadé, à l’instar des SIGNORET, MONTAND, DURAS, DE BEAUVOIR & consorts, au FLN, à leurs porteurs de valises et à toutes les dictatures marxistes ayant exterminé plus de 200 millions d’individus à travers tous les territoires communistes), ce qui en dit long sur ce « sinistre personnage » !!!
Est-il encore nécessaire de se convaincre que les seuls et uniques « collabos » et « traîtres », à la Nation, lors de la « pacification algérienne », sont, à l’évidence, ces « gauchistes fanatisés » qui ont fait « intelligence avec une organisation terroriste contre les intérêts et l’intégrité de la France » en participant, directement et/ou indirectement, aux « attentats » et aux « meurtres » contre des Françaises et Français (incluant les harkis et tous les autres Français arabo-musulmans) ?
Par ailleurs, il convient de prendre acte, une fois de plus, d’un « révisionnisme caractérisé », lorsque le « torchon flniste », Jeune Afrique, allègue, à tort, que : « Les harkis, ces Algériens ayant combattu aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’indépendance en Algérie ». Or, les harkis sont des Français d’Algérie qui ont combattu, dans l’armée française, au cours de la « campagne de pacification » contre le FLN (organisation terroriste clandestine qui n’était pas le peuple algérien ne l’oublions pas).
Il serait temps que le Gouvernement daigne mettre en application, sans délai, l’article 5 de la loi du 23 février 2005, réprimant la diffamation et les injures publiques à l’encontre des harkis et/ou assimilés.
En conséquence, quand les Reporters Sans Frontières défendent, les journalistes persécutés, dans les dictatures (telles que l’Algérie flniste), je suis de tout cœur avec eux. En revanche, si RSF plébiscite, la liberté de diffamer et d’injurier, les harkis, sous couvert abusif d’une liberté d’expression galvaudée, je lui décerne le carton rouge de la semaine !!!
A bon entendeur...
Khader MOULFI
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