05 Juin 2006
La prochaine fois, Jacques, je te préviens, ou tu m'envoies Ségolène, pour une danse du ventre ou je ne signerai pas ton foutu "traité" car tes ministres de droite sont pas assez glamour et comme François HOLLANDE veut s'excuser, auprès des algériens, il sera, certainement, d'accord ce bourricot (hi hi, c'est génial d'être un dictateur, surtout, avec les Français à ma botte qui m'obéissent au doigt et à l'oeil).
Après Michèle ALLIOT-MARIE, Philippe DOUSTE-BLAZY & Consorts, la « valse des courbettes ministérielles » se poursuit via Thierry BRETON !!!
Jamais un « traité d’amitié », au demeurant, entre deux chefs d’Etat et, aucunement, entre 2 « peuples réputés souverains », n’aura, aussi, mal porté, son nom, eu égard à son « caractère tragicomique et antinomique » (voire grand-guignolesque).
D’ailleurs, François BAYROU (président de l’UDF et candidat à la présidentielle de 2007) avait déclaré, à juste titre, lors des « Journées de Clermont » (organisées les 12 et 13 mai dernier par AJIR France pour les Harkis), que : « La France n’avait nul besoin de signer un traité d’amitié avec ses vrais amis », C.Q.F.D !!!
Et, effectivement, il est très complexe de comprendre, les véritables « raisons », de cet « acharnement élyséen », à faire entériner, à tout prix et très vite, ce « traité d’inimitié franco-algérien » (terme plus idoine en l’occasion), avec cette « dictature flniste et corrompue » qui ne cesse d’injurier et de diffamer son « amie d’en France ».
Pour mémoire, le « gnome despotique » Ziziz BOUTEFLIKA & sa « FLN Connection » ne nous gratifient-ils pas, régulièrement, de toutes les « injures possibles et imaginables », en ayant qualifié, notamment, les harkis de « collabos » et de « traîtres », la Nation française de « nazis », … Je conçois qu’un célèbre adage stipule que : « Qui aime bien, châtie bien » mais nous aspirions, fort légitimement, à des « attentions plus amicales, de la part de nos prétendus amis, tenant à faire contractualiser, cette amitié étatique, comme au bon vieux temps du bolchevisme soviétique et du goulag » ( ?).
En outre, n’est-il pas temps de s’interroger, en amont, sur la « supposée sincérité », de nos « amis algériens », ne répondant pas, réellement, aux critères du parfait « francophile » ? Lors de sa visite, en Algérie, Jacques CHIRAC ne fut-il pas acclamé, par la foule, par des « visas, visas », en lieu et place des « vive la France » escomptés (alors, intéressés donc nos amis ?).
Puis, notre ministre de la défense, Michèle ALLIOT-MARIE, n’a-t-elle pas réussi, l’exploit sans précédent, d’accepter de former, dans nos écoles militaires, nos « amis algériens » qui se sont empressés, aussitôt, d’aller se fournir, en armes, en matériel et en engins (avions de chasse, ...), chez les Russes (dispensés, quant à eux, de traité d’amitié car ils sont leurs vrais amis), en dépit de sa récente visite officielle infructueuse.
Je ne m’étendrai pas, sur la « prestation catastrophique », de Philippe DOUSTE-BLAZY, qui fut humilié, par nos « amis », lors de son récent périple en « terre flniste » (cf. mes précédents articles).
En conséquence, ce « traité » semblait, à l’évidence, mort et enterré mais, un nouvel « allié contre-nature » est venu s’inviter, dorénavant, dans ce "je t'aime, moi non plus" pathétique, en l’occurrence, Abassi MADANI (le chef du Front de Libération Islamique impliqué, directement et/ou indirectement, dans les attentats français de 1995), en recommandant, vivement, la signature de ce protocole unilatéral et hypocrite orchestré, exclusivement, par l’Algérie.
En l’espèce, le leader du FIS (présenté, par la presse algérienne, comme étant en exil volontaire au Qatar) appelle, de ses « vœux pieux », entre-autres, à une « indulgence envers les harkis » (excusez du peu) mais les RONA n’accepteront, jamais, ce genre de « deal au rabais ». Les harkis et leurs familles sont des « citoyens français à part entière » (et non des hybrides binationaux sous contrôle du FLN) et il incombe, à l’Etat français et à lui-seul, de faire respecter, PARTOUT DANS LE MONDE, ses ressortissants !!!
On sait que les plus hauts dignitaires, de la République Française, ont la détestable habitude de pactiser, avec des « terroristes » (cf. les Accords d’Evian négociés avec les terroristes d’hier remis in bonis depuis grâce à l’amnistie générale de leurs crimes commis avant, pendant et après la pacification algérienne) mais, jusqu’où faudra-t-il s’abaisser, encore, dans le déshonneur et le ridicule, avant l’arrêt de cette « saga ubuesque et consternante » à multiples rebondissements ?
Force est de constater que Jacques CHIRAC (président en fin de règne périclitant) ne détient plus la légitimité nécessaire, pour nous imposer, à sa convenance, ce « traité très singulier » et, il devient impératif de saisir, par voie référendaire, en ce sens, le peuple souverain, pour son adhésion (ou pas), sur le contenu de ce "traité secret", à l’instar de la constitution européenne, le 29 mai 2005, car il serait anticonstitutionnel et antidémocratique d’engager, la France, sans l’aval du Peuple souverain !!!
Enfin, l’Algérie vient de signaler, la tournée officielle, là-bas, à compter du 22 juillet 2006, de Thierry BRETON, Ministre de l’Economie et des Finances, qui viendra, à son tour, faire des « ronds de jambes », à la « dictature flniste », dans l’espoir de leur quémander quelques miettes commerciales.
Qu’on se le dise, nos gouvernants ne sont pas élus et/ou nommés afin de devenir, de vils VRP du MEDEF et des entreprises dites du CAC 40, en faisant, de nous, la « risée du monde ». La France était un grand pays, naguère mais, si d’aventure nos politiques continuaient à s’incliner, de façon lâche et mielleuse, on finira par s’affaisser en servant de "carpette" à la terre entière !!!
Bien entendu, de nombreux territoires (l’Italie, la Chine, la Suisse, les Etats-Unis, …) tentent de « séduire », BOUTEFLIKA et les siens mais, dans ce cas-là, qu’ils n’omettent pas de rajouter, dans leur « dot », l’accueil de l’immigration algérienne supportée, en quasi-totalité, par notre Nation (peu rancunière) et, qui sert de « soupape de sécurité » (et de stabilisateur social indispensable et incontestable), à l’Algérie ! Faute de quoi, ce "despotat ingrat" aurait plongé, depuis longtemps, dans la guerre civile totale.
En conclusion, un « traité d’amitié franco-algérien » (dépourvu de sincérité et de légitimité populaire), pourquoi faire ? En paraphrasant un autre proverbe notoire, j’épiloguerais en déclamant : « Messieurs les princes qui nous gouvernent, s’il est allégué que l’on ne choisit pas sa famille mais on peut le faire pour ses amis. Laissez-nous décider du choix de ces derniers car l'amitié ne se décréte pas mais elle se prouve sans rien attendre en retour » !!!
Khader MOULFI
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