Colloque de Lyon : Mohand HAMOUMOU frappé de censure, dans ces débats autour de la question harkie, en raison de son engagement et son appartenance à cette "communauté" (?).

Quand, les VRP du FLN éradiquent la contradiction avérée et gênante !!!

         

Mohand HAMOUMOU, persona non grata auprès du FLN et de leurs porteurs français de valises, d'idéologie et de propagande (tout pour nous plaire) !!!

 

Décidément, ce colloque lyonnais, au demeurant, stérile et au service de la propagande du FLN, aura fait plus "couler d'encre", eu égard aux multiples "turpitudes", de ses organisateurs, que sur sa qualité intrinsèque.

Mohand HAMOUMOU, notamment, docteur ès sociologie et, président de l'association AJIR France pour les Harkis, n'a pas été admis à participer, aux discussions réputées, pourtant et à tort, contradictoires et sincères, en raison de son "engagement" à l'égard de la communauté harkie dont il est issu (?).

Or, à la lecture de la liste, des participants retenus, par les "portes-valises de l'idéologie flniste", on nage en plein paradoxe puisque les RONA (incluant nos intellectuels notoires) semblent interdits d'apporter leur contribution face aux pires anti-harkis identifiés (Gilbert MEYNIER, Fouad SOUFI, ...) !!!

En conséquence, nous avons opté pour publier, la lettre ouverte adressée, par Mohand HAMOUMOU, au Progrès de Lyon (le dénigrant et lui refusant un droit de réponse légitime) et, nous vous  invitons à réagir, dès à présent, sur le forum dédié à ce "colloque de l'intoxication flniste et marxiste".

Khader MOULFI

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Lettre ouverte de Mohand HAMOUMOU au journal Le Progrès de Lyon 

J’ai été surpris de voir apparaître mon nom dans votre article à propos d’un colloque sur l’histoire  franco-algérienne tenu à Lyon. « Colloque à haut risque » selon les organisateurs, « colloque de la honte » selon les associations de rapatriés, ce colloque ne mérite ni cet excès d’honneur, ni cette indignité. 

 

Les organisateurs, Gilbert Meynier en tête, jouent à se faire peur pour faire parler d’un colloque qui accouchera probablement d’une souris dans l’indifférence générale, les Français étant plus préoccupés en ce moment par la suspension de Zidane que par les délires paranoïaques de M Meynier, professeur retraité, refusé à la Sorbonne par ses pairs et inconnu du grand public. 

 

En vérité le seul risque pour Meynier et Abécasis, pas Eliette mais Frédéric ; (autre illustre inconnu) est celui du ridicule. L’un pour crier au loup (au point d’alerter les RG)  simplement parce que quelques rapatriés aimeraient venir porter la contradiction, l’autre pour tenir dans la presse des mensonges édifiants qui font frémir quant à la déontologie  de nos historiens donneurs de leçons. Qu’on en juge : Il est dit par ce monsieur que toutes les associations ont été invitées à participer au colloque. C’est un mensonge. Au contraire, tout a été fait pour que ceux qui ne partagent pas le dogme de l’apologie de la glorieuse révolution FLN ne puissent pas s’exprimer ni même assister à ce colloque. M Meynier a fait courir le bruit (mail à l’appui ) que des rapatriés voulaient s’inscrire et qu’il fallait donc vite clore les inscription. Ce qui fut fait !

   

Comme si tous ces beaux esprits, si sûrs d’eux même lorsqu’ils ne sont qu’entre eux , avaient peur du débat contradictoire en direct. Peur d’entendre qu’il y avait d’autres voies pour émanciper l’Algérie, peur d’entendre parler des massacres des messalistes par le FLN, des massacres de civils Oran par les moujahdins, des massacres des Harkis désarmés par les « combattants » fln de la 25 ème heure ? Peur d’entendre que le FLN s’est imposé face au peuple  par  la violence, tuant plus de « Musulmans » que d’Européens, plus de civils que de militaires ? 

 

M Meynier préfère enfoncer des portes ouvertes : la conquête a été sanglante. Or personne ne nie les enfumades et les tristes exploits de Bugeaud, Pélissier et autres. Personne ne nie les répressions démesurées du 8 mai 1945 ou de 1871.

   

Alors qui a peur du débat ? S’il faut tourner la page de cette histoire douloureuse, il ne faut pas la réécrire, la falsifier en mentant effrontément ou par omission. Oui, il faut souhaiter une relation franco algérienne apaisée et les historiens peuvent y contribuer par un travail factuel, objectif et non idéologique. Car on ne bâtit rien de durable sur le mensonge. 

 

M Abécasis, que je ne connais pas,( ce qui normal puisqu’il n’est pas connu comme spécialiste de la guerre d’Algérie mais des dangers de la route en Egypte !) dit qu’il n’a pas retenu ma proposition d’intervention sur les Harkis car il préférait  quelqu’un de moins engagé. En l’occurrence un étudiant menant une recherche sur les harkis (en a-t-il seulement rencontré un ?) plutôt qu’un chercheur confirmé, docteur de l’EHESS, ayant fait sa thèse avec Lucette Valensi, historienne de renom, ex rédactrice après Braudel de la revue des Annales et Dominique Schnapper sociologue comme son père Raymond Aron. J’ai publié plusieurs ouvrages et des articles dans des revues prestigieuses ( Les Annales, Esprit, etc ) et bon nombre d’universitaires  et journalistes (Benjamin Stora, Daniel Rivet, Gérard Noiriel, Nicole Lapierre, André Laurens, Paul Thibaud, etc) ont salué la qualité scientifique de mon travail.  

 

Qu’on ne veuille pas que je démontre le ridicule d’un Meynier, qui a écrit dans El Watan, «  les Harkis ne sont ni plus ni moins que des mercenaires » soit. Qu’on préfère un petit étudiant répétant docilement les thèses entendues par ses maîtres à penser, soit. Mais au moins qu’on le dise. 

 

En fait être « engagé » c’est ne pas penser comme eux. Meynier, chantre du FLN, Vidal Naquet et autres, eux,  ne sont pas engagés ! De qui se moque t on ? Heureusement que le ridicule ne tue pas car les organisateurs de ce colloque seraient décimés !

 

Il n’est pas honteux que ces messieurs ressassent « leur » histoire entre eux. C’est leur droit. Et c’est pour cela que les Harkis ont affiché une indifférence méprisante à ce colloque. Ce qui est gênant c’est de manipuler la presse, de lui mentir et de faire leur messe dans un lieu emblématique de la transmission objective du savoir avec l’argent de tous les contribuables. Y compris ceux interdits d’expression.

Mohand HAMOUMOU 

 

 

 

 

 

 

 

   

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