31 Juillet 2006
Loi du 23 février 2005 : le Plan Harki placebo et dilatoire ?
De vraies/fausses mesures, soporifiques et de façade, en faveur des harkis et leurs familles, pour les endormir et les instrumentaliser jusqu'aux prochaines échéances électorales !!!
Après moi le déluge ! Et, tel Néron, je contribuerai à mettre la France à feu et à sang afin de parachever, dans un chaos infernal, la "désintégration républicaine", commencée par MITTERRAND et poursuivie par bibi (foi de Chichi) !!!
Si j’osais être « politiquement incorrect » (Bon sang mais c'est bien sûr ! Je le suis déjà et depuis fort longtemps, où avais-je la tête ?), je poserais la question suivante : « Est-ce que nos politiciens de tout bord se ficheraient-ils, des harkis et leurs familles, depuis ces 44 dernières années ? ». Manifestement, la réponse est OUI et, le meilleur des arguments à avancer est la consternante et stérile Loi du 23 février 2005 !!!
Tout d’abord et sous couvert de la récente et outrancière polémique axée, officiellement, autour de la très controversée « œuvre positive de la présence française en outre-mer », les « racistes anti-harkis et falsificateurs de l’histoire » (FLN et leurs porteurs de valises et d’idéologie, historiens dits engagés, gauchistes à la conscience tourmentée par leur trahison et intelligence avec un groupuscule terroriste et le sang français sur leurs mains durant la pacification algérienne entre 1954 et 1962, …) ont requis et obtenu, officieusement, le retrait inique, de la seconde partie de l’alinéa 2 de l’article 4, de la loi du 23 février 2005, qui stipulait, à juste titre, un « enseignement de l’histoire des anciens combattants –dont les harkis- dans les manuels scolaires » (sans rapport avec la colonisation et sa supposée apologie tant décriée puisque le drame harki a débuté après le cessez-le-feu violé du 19 mars 1962 à 12 heures alors que l'indépendance était acquise et l'Algérie remise clés en main aux imposteurs flnistes).
A l’évidence, toute « réhabilitation », du réel vécu, des harkis, nuirait, à la « propagande flniste et marxiste » ayant fait, de « vulgaires terroristes sanguinaires », de fallacieux « héros du peuple » qui se sont empressés d’instaurer, en Algérie réputée indépendante (lol !), une « dictature militaire et mafieuse », pour oppresser et spolier le peuple algérien (qui dérouille pendant que les satrapes de céans s’en mettent plein les fouilles via une corruption pyramidale et des détournements de fonds publics notoires).
Sans omettre, les « gaullistes embarrassés », par la félonie criminelle, raciste et inhumaine, de la part du Général de GAULLE et du Gouvernement Michel DEBRE de l’époque, qui avaient décidé une « solution finale de fait », des harkis et leurs familles, en les abandonnant désarmés, aux mains du FLN et de leurs « marsiens », en vue d’un « génocide annoncé et perpétré » (plus de 150000 harkis lâchement massacrés en quelques semaines). Puis, en vouant, les « rares survivants rapatriés in extremis » (grâce à la désobéissance d’officiers français), à une « mort sociale programmée et maintenue » jusqu’à nos jours (je vous invite à relire mes articles précédents relatant ces péripéties).
Bref, toute la classe politique mais, aussi, la presse, les médias, les syndicats, les intellectuels, les associations antiracistes et des droits de l’homme (rappelons que la Ligue des Droits de l’Homme et le MRAP existaient, d’ores et déjà, pendant que nos parents se faisaient massacrer et/ou croupissaient dans des camps de concentration, sans que ces bien-pensants ne réagissent face à ces crimes contre l’humanité car leur humanisme est idéologique et sélectif), … Ont tous, directement et/ou indirectement, une « part de responsabilité indéniable », dans le « drame harki », car tout le monde savait et personne ne bougeait !!!
Ensuite, l’article 5 de la loi du 23 février 2005 (interdisant la diffamation et les injures publiques à l’encontre des harkis) est, contrairement aux allégations des uns et des autres (députés, avocats, …), INAPPLICABLE en l’état. En l’espèce, une loi pénale ne peut être, effective, s’il n’existe aucune sanction tendant à réprimer une infraction (crime ou délit) définie, exhaustivement, par le Code Pénal.
Pour preuve, lors de la tristement célèbre « Affaire FRECHE » (cf. Lorsque le Seigneur de Septimanie, Bwana Georges, avait insulté, les harkis ou des harkis mais quelle importance puisque cela revient à la même chose ? De sous-hommes, de cocus de l’histoire, égorgés comme des porcs, …). Le Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Montpellier, qui avait été saisi, par le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, M. Pascal CLEMENT (lui-même interpellé par le Ministre délégué aux Anciens Combattants, M. Hamlaoui MEKACHERA), a fondé, la mise en examen, de Georges FRECHE, sur les dispositions de droit commun, relatives à la loi du 29 juillet 1881 et, aucunement, sur l’article 5 de la loi du 23 février 2005 (censée être en vigueur, antérieurement aux faits incriminés mais, qui ne pouvait s’appliquer en l’absence de sanctions), C.Q.F.D !!!
Afin d’être complet, je vous recommande de consulter, sur le site de l’Assemblée Nationale, la manière dont ont été rédigées, les mesures prévues, par la « loi dite Pierre LELLOUCHE » (contre le racisme et l’antisémitisme), avec soit un renvoi, systématique et détaillé, aux articles existants (dans le Code Pénal) soit un « arsenal de punitions distinctif » pour tous les délits nouveaux, ce qui n’est pas le cas de l’article 5 de la loi du 23 février 2005 qui ne servira à rien sans un retour immédiat, devant les 2 Parlements, aux fins de le corriger et de le rendre, cette fois-ci, applicable devant les tribunaux correctionnels.
Pourquoi ces « couacs législatifs » ? Hormis le caractère bâclé et l’absence de vrais « débats », en raison d’une participation très faible, de nos députés et sénateurs (à peine 25 pour chaque session), il n’existait, en réalité, aucune réelle volonté politique (du président de la république Jacques CHIRAC, de son gouvernement, des partis républicains de gauche et de droite, …), de solutionner, globalement et définitivement, le « dossier harki », en souffrance depuis 1962.
De plus, personne ne voulait se mettre à dos, les partis gauchistes, les binationaux franco-algériens (pilotés par Alger et ses Consulats très actifs sur leurs ressortissants binationaux), en ces périodes électorales multiples à venir. Donc, la solution idéale était de faire de « vraies/fausses mesurettes » pour contenter tout le monde et les endormir !!!
Enfin et après le « rapport sans rapport avec les RONA de la seconde génération » (cf. Mon article y afférent par le lien suivant : http://www.coalition-harkis.com/content/view/55/2/), objet de l’article 11 de la loi du 23 février 2005, c’est au tour des bénéficiaires de l’allocation de reconnaissance (notamment, dans le Nord), de ne pas être payés, au titre du 3ème trimestre courant, puisque le Service Départemental de l’Office National des Anciens Combattants (ONAC) annonce que : « Les caisses de l’Etat sont vides » ( ?). Sauf erreur de ma part, cette quasi-retraite militaire versée, depuis 1999, a dû être intégrée dans la « loi de finances 2006 » !!!
En conséquence, l’Etat continue à se servir de « pompes à fric », comme à son habitude, en détournant l’argent des RONA, pour financer d’autres dépenses non-prévues au budget 2006, ce qui est choquant et indécent mais, aussi, illégal et il appartient, aux parlementaires, de se saisir de cet « abus d’autorité » !!!
Que l’Etat et les collectivités souhaitent accueillir et subvenir, aux besoins de tous les « clandestins » et autres « immigrés de peuplement » du Monde, à voir ? Mais, que l’on nous prenne, le « pain de la bouche », pour le donner, à autrui (installations des clandestins dans des hôtels de plus en plus onéreux en raison de la pénurie d’hôtels bon marché, des plans du FASILD en faveur des primo-arrivants intégrant des emplois réservés et autres avantages octroyés, ….), PAS D’ACCORD !!!
La France est, certes, une terre d’asile mais qu’elle n’omette pas, en revanche, qu’elle est, avant tout, un pays souverain avec des « devoirs régaliens » envers ses concitoyennes et ses concitoyens de nationalité française exclusive (je ne reconnais pas la double nationalité conformément à notre constitution). Une mère a l’obligation de nourrir, en priorité, ses enfants, avant de donner aux autres, cela s’appelle l’instinct de survie et de nécessité et, nous refusons d’être traités, sur le même « pied d’égalité », avec des tiers venus s’imposer illégalement (donc délinquants par définition) pendant que nos « bien-pensants schizophrènes » profitent de la conjoncture (emplois créés par l’insertion et la lutte contre l’exclusion mais sans le moindre résultat, associations diverses assurant des emplois fictifs à ces humanistes hypocrites et intéressés, …).
Nous n’avons aucune leçon d’humanisme à recevoir, des « droits de l’hommiste de salons », car nous connaissons mieux, que ces derniers (vivant, en majorité, par choix délibéré d’une bonne qualité de vie, dans des quartiers favorisés et ne subissant pas, au quotidien, les terribles fléaux de notre très cruelle et inégalitaire société de castes), le racisme (nous en subissons un triple depuis 1962), la solidarité envers notre prochain (nous donnons aux plus pauvres que nous, RONA ou pas, davantage, que ces philanthropes d’opérette qui ont les poches soudées quand ils rencontrent des mendiants étrangers ou pas), … Mais, si notre pays ne peut plus assumer, toutes ses obligations, il est temps qu’il mette à plat, la situation et, que nos dirigeants redéfinissent une politique équitable et pragmatique pour notre « pacte républicain » car nous avançons, à grands pas, vers la "désintégration républicaine" et il faut arrêter de se mentir.
Que l’on cesse de qualifier, à tort et à travers, en l’absence d’arguments contradictoires et recevables, les « citoyens responsables et réalistes », de « fascistes », d’autant plus que la Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis n’a, jamais, développé, des « thèses nationalistes et racistes prônant la supériorité exclusive d’une race et d’une religion » (ce qui serait comique eu égard à nos origines ethniques) car réformer le Code de la Nationalité (abrogation du droit du sol et de la double nationalité) est une contrainte vitale et employée, entre-autres, par l’Algérie, le Maroc, … Donc, si ces pays affirment, à juste titre, leur indépendance et leur souveraineté (en ne reconnaissant pas la double nationalité de leurs ressortissants nationaux, en n'accordant aucun droit aux étrangers mais que des devoirs, en affichant une préférence nationale assumée, ...), pourquoi n’aurions-nous pas le droit de le faire, aussi, dans notre territoire ?
Parfois, je me demande s'il n'était pas temps de demander, à d'autres Etats de droit, l'asile politique pour les harkis et leurs familles, ainsi qu'une terre promise pour les RONA, afin d'échapper à toutes ces persécutions étatiques et autres !!!
Affaire à suivre…
Khader MOULFI
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