20 Octobre 2006
Les Lois Mémorielles, sont-elles un vrai salut pour l'unité républicaine et contre les dérives communautaristes tous azimuts ?
L’Histoire serait-elle un éternel recommencement ? En tout cas dès qu’il est question de l’écrire avec objectivité et intégrité, la réponse est, à l’évidence, OUI !!! Depuis l’adoption en première lecture, de la récente « proposition de loi socialiste tendant à pénaliser le négationnisme et le révisionnisme du génocide arménien », tous nos intellectuels et autres journalistes (de type « Monsieur, je sais tout très arrogant") nous ressassent, avec suffisance, la sempiternelle rengaine : « Ce n’est pas aux politiques d’écrire l’Histoire ! ».
Mais alors, à qui reviendrait ce travail ? Aux historiens ? Et, qui nous garantirait l’impartialité, de ces derniers, lorsque l’on entend et/ou lit, régulièrement, leurs « propos quasi-révisionnistes » tels que, notamment, « ces algériens qui ont combattu aux côtés des Français durant la guerre d’Algérie » (pour qualifier les harkis) ?
Cette phrase, à elle-seule, comporte plusieurs « falsifications », de la part de ces soi-disant « érudits monopolistiques et corporatistes », en se rappelant que les « harkis n’ont pas combattu aux côtés de la France mais qu’ils étaient des soldats français ayant combattu, le FLN, au service de leur unique patrie la France ! », à moins que ces « penseurs malfaisants » considèreraient, au nom d’un racisme primaire, qu’une personne d’origine maghrébine ne saurait être française à part entière et ne pourrait choisir son pays !
Par ailleurs, la Guerre d’Algérie n’a, jamais, existé, dans les faits et sur le plan juridique, car il s’agissait, en réalité, d’une « pacification » (lancée par le socialiste Pierre Mendès-France en 1954) dans la perspective d’éradiquer, les « exactions criminelles et barbares », du FLN, qui avait plongé, l’Algérie (départements français), dans la terreur et le chaos (cf. à lire et/ou à relire mes articles sur ce sujet par les liens suivants : http://www.coalition-harkis.com/content/view/43/2/ et : http://www.coalition-harkis.com/content/view/44/2/).
Ces deux « erreurs récurrentes et délibérées », fondées sur des anachronismes idéologiques et politiques, ont contribué, sciemment, à glorifier et à remettre « in bonis », a posteriori, les « terroristes marxistes et mafieux flnistes » et, à qualifier, de manière fallacieuse et honteuse, les harkis de « collabos » voire de « traîtres » !!!
Or, au moment de son adoption clientéliste et partisane (la revanche des porteurs de valises du FLN reconvertis en gentils socialistes et communistes et sous l’égide contre-nature de la FNACA), sous le Gouvernement JOSPIN, notre « élite donneuse de leçons sélectives » n’a pas cru devoir s’insurger, en son temps, contre la loi révisionniste et négationniste, du 18 octobre 1999, requalifiant, iniquement, la « pacification algérienne » en Guerre d’Algérie. Pourtant, ne s’agissait-il pas d’une « réécriture frelatée et d'endoctrinement caractérisée », par le Parlement, de l’histoire chronologique et authentique ?
De plus, si les journalistes, les intellectuels, les historiens professionnels, … Faisaient si bien que cela leur travail ? Pourquoi, la population méconnaît-elle, à ce point, des évènements aussi contemporains que l’Education Nationale et l'intelligentsia ont, toujours, volontairement, occultés et/ou déformés afin de ne pas désavouer le marxisme similaire au nazisme mais, également, leurs "soutiens aveugles" à ces fascistes ?
En début de semaine, j’entendais, sur France 5, l'incontournable Benjamin STORA (le scribe trotskiste du FLN), alléguer, avec force et conviction, que : « Le Général de Gaulle n’avait pas abandonné, les harkis mais, qu’il avait, tout simplement, sous-estimé la gravité de la conjoncture » ( ?). Quand on connaissait, la « férocité bestiale de notoriété publique », du Front de Libération Nationale (et de l’ALN, son bras armé), qui pourrait croire, les « élucubrations storiennes », cherchant à atténuer le « drame harki » (le Sieur STORA s’était, déjà, distingué, récemment, en affirmant que "les harkis avaient choisi un camp et ils avaient perdu" –sous-entendant qu’ils avaient cherché et mérité leur génocide et leur sort en France métropolitaine).
C’est, justement, pour pallier, à ce genre de « propagandes idéologiques », sous couvert de « pseudos travaux de recherches », que la République Française doit se doter, de ces Lois Mémorielles controversées, à tort, car elles sont le seul « bouclier » contre l’intoxication doctrinale et mensongère. Sans omettre le volet juridique et moral, de ces « drames très récents » et, dont les « victimes rescapées » (les harkis et leurs familles, les pieds-noirs, …) sont, à l’instar de leurs odieux « bourreaux » (le FLN et leurs porteurs de valises), pour une bonne partie, toujours, en vie et, que les RONA subissent, ad vitam aeternam, les terribles préjudices directs et collatéraux y afférents.
Ce type de lois n’est pas, la rédaction d’une « histoire officielle » mais, la réparation équitable et indispensable due, aux « oubliés de l’histoire », car si l’Education Nationale, la presse, les médias et, tous nos « bien-pensants » avaient fait, correctement, leur « job », il n’y aurait pas eu besoin, dans ce contexte, d'un travail de mémoire (sous protection législative et judiciaire), près de 45 années plus tard.
Bien entendu, les « penseurs de salons » peuvent dénigrer, lesdites dispositions légales mais, toutes celles et ceux qui les plébiscitent, comme les harkis et leurs familles, les pieds-noirs, nos concitoyens d’origines arméniennes et de confession juive, … Savent ce qu’est de supporter, au quotidien, les résultats catastrophiques de ces défaillances étatiques et institutionnelles.
Est-il naturel et acceptable, pour des anciens combattants de la France, de voir galvauder, leur histoire et, d’encaisser, les injures et autres diffamations, de la part d’Etats étrangers, avec l’aval de la France ? Quel autre pays oserait-il laisser, ses propres anciens soldats, se faire insulter, impunément et dans une indifférence quasi-générale, de « collabos » et de « traîtres », par les ennemis d’hier et d’aujourd’hui (les algériens et autres franco-algériens, les gauchistes antirépublicains, …), sur leur territoire, s'agirait-il de l'une de ces fameuses et affligeantes "exceptions françaises" qui nous marginalisent et nous ridiculisent à travers le Monde ?
Faut-il rappeler, qu’en juillet 1972, l’actrice américaine, Jane FONDA, était devenue, le symbole de l’antipatriotisme, pour ses positions controversées et anti-américaines, sur la Guerre du Vietnam et, pour s’être affichée (coiffée d’un casque et assise sur le siège d’un canon anti-aérien vietcong), en compagnie de l’ennemi, durant son séjour à Hanoï ? Que serait-il advenu, des sordides « porteurs de valises du FLN » (traîtres français socialistes, communistes et d’extrême-gauche ayant collaboré avec les terroristes flnistes en les aidant à financer et à perpétrer leurs crimes en France métropolitaine et algérienne), aux Etats-Unis ou ailleurs ? A l’évidence, la peine capitale ou la prison à vie !!!
Notre République a opté, pour sa part, de les honorer et de les promouvoir (Hervé BOURGES, Gisèle HALIMI, Jean-Paul SARTRE, Simone SIGNORET, Simone de BEAUVOIR, …), aux dépens des vrais patriotes, car nos « dirigeants » ont, soudainement, retourné leur veste dans le déshonneur et la trahison.
Enfin, les lois mémorielles n’ont pas vocation à diviser, l’unité nationale mais, à permettre, au contraire, d’identifier, toutes ses composantes minoritaires mais, cela semble déplaire, aux "adeptes des communautarismes" voulant diluer, indéniablement, les RONA avec les immigrés binationaux ou pas, pour en faire un « magma incertain » qui sera placé, sous la tutelle des pays respectifs, de celles et ceux désirant, manifestement, la « désintégration républicaine » au profit des « Communautés-Désunies de France », car devenir « citoyen français anti-français » est d’une facilité déconcertante depuis que la citoyenneté est offerte, au tout-venant (même à ceux qui crachent en permanence sur la France), sans la moindre contrepartie.
Certes, les harkis et leurs familles ont été les premiers « sacrifiés au nom de la déraison d’Etat" mais, attendons-nous, très prochainement, à des « révisions surréalistes et opportunistes », de l’Histoire de France, sous la pression des Etats étrangers et de leurs ressortissants binationaux. Par exemple, on lira : « Charles Martel n’a pas arrêté les Arabes à Poitiers en 732 » (pour plaire à nos amis arabes), « Napoléon a perdu la bataille d’Austerlitz » (pour être agréable à nos amis russes, autrichiens et autres anti-bonapartistes comme les anglais), « Le FLN a battu l’armée française en lançant des cailloux et à un contre cent » (pour plaire à la propagande flniste), … STOP A CES DERIVES UBUESQUES ! L’histoire est immuable et irréversible et basta !!!
En conséquence, peu important que les historiens se chamaillent, pendant des décennies, afin de savoir si Jules César était « blond vénitien » ou « blond platine » car cela ne nuit à personne. En revanche, les questions et les réponses afférentes, à des sujets contemporains et ayant une incidence directe, sur l’existence, des intéressés (harkis, pieds-noirs, arméniens, …), se doivent d’être traitées sans délai par le politique et le judiciaire et, c’est la raison du bien-fondé de ces Lois Mémorielles.
Affaire à suivre…
Khader MOULFI
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