Bonjour prosunt et à toutes et tous les internautes,
Je vous remercie d'avoir bien voulu apporter, cette précision, qui avait subi un problème technique au niveau de son insertion sur le présent forum.
Par ailleurs et afin de prévenir toutes les équivoques possibles, je tenais à préciser trois choses importantes, avant de poursuivre ce débat.
La première est que la
Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis est hostile, de manière notoire et tranchée, à la perfide
célébration du 19 mars 1962, pour des raisons évidentes, à savoir,
le massacre de 150000 harkis intervenus après cette date et, les commémorations singulières, de la part d'associations d'anciens combattants français (FNACA, ...), sont considérées, par notre collectif, comme une atteinte à la mémoire et à la dignité, des anciens supplétifs (mais non moins soldats de la France), qui semblent être dénigrés, implicitement, par ces structures réputées patriotiques (sans parler de la récupération politique par certains odieux gauchistes roses, verts et rouges et par la propagande flniste).
La seconde est que l'OAS et, peu important ses motivations intrinsèques, a utilisé, pour se faire entendre, les mêmes méthodes aveugles de terreur que celles employées, par le FLN.
Or, nous considérons que la fin ne justifie, jamais, les moyens, dans ce domaine et, que les populations civiles n'ont pas à payer, au prix de leur vie et de leur intégrité, les revendications d'autrui.
Néanmoins, si les pires criminels du FLN ainsi que leurs "porteurs de valises" (les Français traîtres à leur patrie qui ont choisi de collaborer avec les terroristes du FLN en contribuant à tuer leurs compatriotes en Algérie et en Métropole de toutes les ethnies et confessions) ont été remis "in bonis", par l'Etat français, il serait temps d'arrêter de persécuter et de diaboliser, sur notre propre territoire, les personnes qui étaient membres de l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS entre 1961 et 1963) voilà quatre décennies.
La troisième est que les harkis se sont engagés, en vue de combattre les terroristes du FLN (qui n'étaient pas le peuple algérien dans son ensemble mais quelque dizaine de milliers de marxistes voulant prendre le pouvoir, en instaurant le chaos, dans cette région française d'outremer).
Toutefois, les harkis n'auraient pas accepté, une fois la "pacification algérienne" effective, de continuer à subir, ad vitam aeternam, la discrimination étatique (type apartheid sud-africain ou ségrégation raciale américaine), leur octroyant un "statut de sous-citoyens indigènes" (d'ailleurs toujours en vigueur de fait à ce jour) bénéficiant, iniquement, du droit local, en lieu et place du droit commun applicable à tous les Françaises et les Français.
Donc, le Général de Gaulle aurait dû, en toute logique et une fois l'ordre public rétabli, en Algérie, imposer la démocratie et l'égalité des droits républicaine, pour tous et, ensuite, donner le choix, aux intéressés, de décider de leur destin.
En conséquence, la plupart des harkis et leurs familles ne sont pas des "nostalgiques", de l'Algérie française mais, des citoyens réclamant, auprès de leur République défaillante, justice et réparation intégrale de leurs gigantesques "préjudices sans précédent" que je vous invite à découvrir ou à redécouvrir, notamment, dans les deux articles consacrés à ce sujet (le dernier volet sera publié à la rentrée) par les liens suivants :
http://www.coalition-harkis.com/content/view/45/2/ et :
http://www.coalition-harkis.com/content/view/46/2/.
Très cordialement
Khader MOULFI